Mohamed Camara se replace pour le sprint final avec Seraing : "J’ai continué à travailler dur"
Six mois et demi plus tard, Mohamed Camara a retrouvé le plaisir d’évoluer avec le noyau A de Seraing. Une solution offensive supplémentaire pour Leye en vue du maintien.
- Publié le 09-04-2024 à 21h09
La patience est une vertu. Mohamed Camara l’a bien compris. Car tout n’a pas été simple pour ce Guinéen de vingt ans, arrivé en Belgique l’été dernier. Après un bon départ et du temps de jeu accumulé en septembre, comme cette titularisation à Knokke en Coupe de Belgique, Camara a dû faire ses gammes avec les U23 de Seraing. “Ça n’a pas été simple à accepter, mais j’ai continué à travailler dur avec les Espoirs, où j’ai réalisé de belles performances”, explique-t-il aujourd’hui.
Auteur de neuf buts avec l’équipe B, l’offensif a été récompensé de ses efforts samedi dernier avec cette montée au jeu à la 76e minute sur la pelouse de Lommel. “Mes dernières minutes avec le noyau A remontaient au 23 septembre, contre les U23 d’Anderlecht. J’étais donc déjà super heureux de pouvoir rejouer un quart d’heure. Le coach n’a cessé de suivre mon évolution et m’a bien fait comprendre que mon tour viendrait si je continuais à mettre toutes les chances de mon côté à l’entraînement.”
Je me suis dit qu'un joueur comme Camara me manquait."
”Ça va peut-être vous surprendre, mais déjà contre Ostende le week-end précédent, je me suis dit qu’un joueur comme Camara me manquait. Il a cette capacité à porter le ballon pour le remonter, à amener aussi ce brin de folie. Son profil est très intéressant pour des matchs comme celui contre Lommel, où l’équipe joue bas et le jeu devient décousu”, précisait Mbaye Leye en marge de ce bon point pris dans le Limbourg.
L’histoire aurait pu être encore plus belle si, sur sa première touche de balle, Mohamed Camara n’avait pas vu sa frappe, déviée par le gardien adverse, s’écraser sur le poteau. “C’était ma chance, et j’étais tout près de la saisir”, regrette quelque peu “Momo”, déterminé à rester aux côtés de ses coéquipiers pour le sprint final. “C’est important pour moi d’avancer avec les joueurs qui sont concernés par la survie de Seraing”, renchérit Mbaye Leye, bien conscient que les deux dernières sorties (au SL16 et contre Deinze) et a fortiori le maintien des Métallos ne se joueront qu’avec des guerriers capables de “mourir” au combat. “Ostende doit vraiment faire son job pour nous laisser derrière, parce que nous nous battrons jusqu’au bout”, prévient à cet égard le T1 sérésien.